Analyses et sécurité sanitaire
La spiruline se cultive dans l’eau et plusieurs étapes sont nécessaires pour la récolter, la désydrater et la conditionner. Des contrôles sanitaires doivent donc être effectués rigoureusement.
Dans son avis rendu en 2017 après 3 ans de travail, l’ANSES souligne que lorsque les paramètres de culture ne sont pas maîtrisés, ou lorsqu’elle est récoltée dans son milieu naturel, la spiruline peut être contaminée par d’autres espèces potentiellement toxiques, ou par des métaux lourds. .
Des études ont montré la présence, dans certains compléments alimentaires, de bactéries pathogènes ou d’éléments comme l’arsenic ou le plomb contenus dans les boues des étangs et des lacs naturels.
L’ANSES encourage donc les consommateurs à privilégier les produits proposés dans les circuits contrôlés conforment à la réglementation Française, en prenant garde à la traçabilité et à l’identification du fabricant.