Comparaison des méthodes
Les plus grosses fermes de spiruline du monde qui s’étalent sur des hectares, utilisent l’atomisation. C’est un procédé très courant dans l’agroalimentaire : café, lait en poudre, aliments pour animaux, préparations pour gâteaux, dérivés de l’amidon, huiles alimentaires et levures. Les producteurs de spiruline Français pourraient s’en équiper, au moins pour une structure comme la notre, mais ont opté pour des techniques douces pour les raisons suivantes :
- Très énergivore
- Dégrade le produit
- Odeur désagréable
- Rend impossible la paillette (voir notre article sur le sujet)
Le séchage à basse température est la méthode la plus recommandée pour préserver les nutriments, notamment la phycocyanine, un pigment bleu-vert qui lui confère ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Hélas il nécessite plusieurs heures contre quelques secondes pour le spray-draying.
Près de la moitié de la spiruline vendue en France vient de Chine et 40% d’autres cultivateurs non-européens. Là-bas, ce sont des exploitations très industrielles séchant la spiruline par atomisation dit « spray drying ».
Cette production est difficile à identifier pour le consommateur non-averti. Nombre de distributeurs n’hésitent pas à accoler un drapeau français sur les produits importés en entretenant la confusion entre le lieu de production et le lieu de conditionnement ou d’analyse. Les formules les mensongères sont : « conditionnée en France », « Analysé en France », « marque Française », « comprimé en France »…